
J7 - 5 juin 2025
Evreux
« Le handicap n'est pas dans notre tête mais dans celle de ceux qui nous jugent.
Le handicap invisible, c'est comme marcher avec un caillou dans la chaussure : personne ne le voit, mais tu dois constamment t'y adapter. »
176 enfants pour l'étape d'Evreux
108 enfants aux parcours 'extraordinaires'
68 enfants aux parcours 'ordinaires'
Aujourd'hui, pas de vol pour nous.
Et c'était très bien puisque l'essentiel est d'être là pour les enfants.
Il y a tellement à faire sur le village Rêves de Gosse!
Nous avons partagé beaucoup de temps avec les enfants. Nous avons passé la journée à jouer avec eux, discuter avec les parents, les enseignants, les équipes éducatives...
Une journée très riche d'échanges, de sourires...
Nous avons également apporté notre aide à l'organisation de l'évènement.
La vidéo officielle de l'étape
Extraits newsletter RDG
Il s'approche vers lui, s'accroupit, lui tend la main et attend... Il attend que l'enfant tende la main à son tour. Le premier contact s'établit entre le pilote et l'enfant. Selon les parcours, cabossés ou non, pas facile de quitter ses proches, sa famille, son éducateur, ses repères, pour partir avec un inconnu et découvrir l'univers de l'aéronautique qui peut parfois impressionner.
L'expérience, pour qu'elle soit totale, doit se baser sur une variable fondamentale : la confiance.
"Quand on approche un enfant, il ne faut pas négliger que c'est un moment de stress pour lui, témoigne Cédric Lescopmembre de l'équipage et CEO de Jetfly. La plupart d'entre eux n'ont jamais volé, ils ont une appréhension, mais tout est fait pour les rassurer : le sas, l'effet de groupe, les Toudous... Mais parfois, il y a une ambiance bruyante, angoissante. La première chose à faire, c'est de leur parler d'eux et pas leur parler de nous. Qui ils sont, ce qu'ils font, ce qu'ils aiment. Il s'agit d'établir le lien, en faisant diversion avec plusieurs sujets de discussion. Le plus important est de créer la confiance entre le pilote et son passager, pour qu'il y ait un petit contrat moral entre eux en lui disant : 'Allez viens, je t'emmène, tu vas voir, tout va bien se passer.'"
La confiance, c'est donc la clé, mais ce n'est pas toujours évident car elle doit s'établir en quelques minutes. Le dialogue doit aider l'enfant à se surpasser pour partir vers l'inconnu avec un inconnu.
Pour ce tour en avion qui bouleverse le quotidien des enfants, il s'agit, au-delà de sensations vécues, d'une réelle interaction qui se fait avec le pilote. "C'est ce que je peux appeler la joie du don, ajoute Cédric Lescop. Donner te rend heureux, plus tu donnes, plus tu reçois. Ceux qui l'ont compris sont porteurs de lumière. C'est même parfois grisant, car nous, les pilotes, nous avons l'impression de recevoir plus que ce que l'on donne."
Parce qu'au-delà de l'appréhension du vol, il y a la rencontre avec l'adulte. "Certains enfants sont en rupture avec l'adulte, soit parce qu'ils ont été abandonnés par les parents, soit parce qu'ils ont été maltraités, soit parce qu'ils sont malades et qu'ils en veulent aux grandes personnes, complète Cédric Lescop, très investi dans cette action Rêves de gosse.
L'adulte est vu comme l'encadrant, le parent, le donneur de leçons, comme des êtres qui ne sont pas dans le même camp. Alors, nous avons ce rôle de recréer la confiance, en leur offrant quelque chose qui les dépasse. Et lorsqu'on réussit à ce que l'enfant vienne vers nous, c'est un petit pansement que l'on pose sur des maux qu'ils sont en eux, parfois visibles, parfois invisibles. C'est une super mission qui nous habite : on fait en sorte de redonner confiance aux enfants avec les adultes. Les adultes qu'ils voient autour d'eux mais aussi les adultes qu'ils seront. Cette confiance en eux qu'on leur donne, celle d'avoir eu le courage de monter dans un avion, c'est finalement une arme pour affronter la vie lorsqu'ils deviendront adultes."
Ce moment solennel que l'enfant aura partagé avec un visage inconnu, en compagnie de ce Chevalier du ciel lui aura permis de réaliser un rêve, oublier ses peurs, mettre de côté son quotidien difficile le temps d'un vol, il ne l'oubliera sans doute jamais.
Une histoire de confiance.
Focus
"La démarche écoresponsable engagée par Rêves de Gosse"
Prendre conscience de son impact écologique est le premier pas qui a été franchi par Rêves de Gosse dans sa démarche écoresponsable. Après avoir réalisé le bilan carbone du tour aérien 2021, grâce à son partenaire Enerlis, l’association a identifié trois axes pour permettre de poursuivre son action de manière plus vertueuse : la réduction de son empreinte carbone, la sensibilisation aux gestes écoresponsables et enfin la compensation.
Dès lors l’implication de chaque organisateur a été demandée pour mener des actions dans ces trois axes. Par la suite, ce sont également les partenaires et les équipages qui ont été sollicités pour qu’ensemble nous puissions afficher un impact positif de notre bilan carbone. Ce sujet tellement essentiel aujourd’hui a immédiatement provoqué une forte émulation et un fort intérêt.
Cette démarche, engagée sur le long terme, doit permettre d’avoir un effet positif en faveur de l’environnement.
Le bilan carbone de Rêves de Gosse doit être mis en perspective avec son bilan social, qui lui aussi a un impact sur le futur de notre planète.
Il paraît juste et essentiel d’engager cette démarche vertueuse pour continuer à faire rêver les enfants.
Différents projets voient le jour et sont mis en œuvre au fil du temps. Du covoiturage aux avions électriques, de la plantation d’arbres à l’utilisation de matériaux recyclés, ou encore des actions de sensibilisation auprès des enfants, l’important est d’avoir le bon état d’esprit.
Le choix de notre avion (un Diamond DA40d / cf page dédiée) s'inscrit directement dans cette démarche écoresponsable. C'est tout simplement le meilleur avion 4 places existant grâce à sa consommation et son empreinte sonore réduites.
De surcroit, nous payons une compensation carbone de 100€ pour les 30 heures d'utilisation de notre moteur TDI135 pendant ce tour aérien Rêves de Gosse (si seulement les automobilistes en faisaient autant).
Ces 100€ servent à planter des forêts Rêves de Gosse, plantations souvent réalisées par les enfants eux-mêmes.















